Aujourd’hui, les enseignements juridiques proposés en France dans les cursus universitaires sont essentiellement théoriques. La conséquence est que les jeunes diplômés qui arrivent sur le marché du travail sont peu opérationnels, ce qui nuit au bon fonctionnement des structures juridiques (cabinets d’avocat, directions juridique d’entreprise, office notarial ou encore huissiers de justice). Il existe donc un besoin urgent de mettre en place des formations tournées vers la pratique et ayant pour finalité la transmission aux apprenants de savoir-faire de terrain et de savoir-être du monde juridique et judiciaire devant leur permettre d’acquérir les bases et réflexes réactionnels pour traiter des dossiers réels et interagir avec des clients lors de leur prise de poste à la sortie de leur formation. 

Outre la connaissance et la maîtrise des lois et des jurisprudences, l’exercice du droit nécessite des réflexes réactionnels et une pratique concrète et approfondie des actes juridiques et judiciaires. En effet, les directions juridiques tout comme les cabinets d’avocats, offices notariaux ou encore huissiers de justice recherchent avant tout des collaborateurs opérationnels capables d’appréhender un dossier dans sa globalité : rédaction de contrats, rédaction de protocole d’accord transactionnel, constitution d’un dossier en défense, constitution d’un dossier en demande, rédaction et compréhension d’actes judiciaires (requête , assignation, conclusions) etc.

A la lumière de ce constant, l’Institut Supérieur du Droit s’efforce de proposer des programmes juridiques innovants au plus proche de la réalité du monde du travail et dispensés par des professionnels du droit en activité pour répondre à un besoin urgent de professionnalisation des jeunes juristes . .

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